Pourvu et qualifié par Dieu | Lévitique 3

Retrouvez l’épisode #8 du podcast Ta Parole Mon Coeur ici ou ci-dessous

Trouver un enseignement, une exhortation pour ma vie en 2020 dans un texte qui date de plus de 3000 ans, est-ce possible ? Et bien oui ! Dans Lévitique chapitre 3 j’ai appris plusieurs choses sur Dieu, et je pense avoir mieux compris le sacrifice de Jésus, dans le sens où il s’inscrit dans une tradition qui date de plus de 3000 ans. Dieu ici confie sa Loi à Moïse dans l’objectif de façonner un peuple, de l’unifier sous un seul Dieu et une seule loi. Et la première loi qu’Il promulgue, ce sont des sacrifices, et notamment les sacrifices d’action de grâce, une offrande de paix.

Enseignements, Exhortations, Vérités reçus de cette étude biblique

Dieu est souverain, prévoyant. Il pourvoit.
Dieu qualifie « mon sacrifice », ce que je remets à Dieu. Il m’exhorte à offrir le meilleur et pas seulement le superflu.
Jésus est maintenant mon intermédiaire, Il est le sacrificateur et le sacrifice.

Passages de la Bible mentionnés dans cette étude

  • Lévitique 3
  • Exode 33:7
  • Jean 10:39
  • Marc 14:41 et 46

Passages clés de l’épisode

La manière dont c’est formulé, je comprends que ce n’est pas le sacrifice en lui-même qui est d’une agréable odeur à l’Eternel. C’est le sacrifice, consumé par le feu. C’est ce parfum là, qui est d’une agréable odeur à l’Eternel. Dieu détermine le sacrifice à offrir d’abord, il pourvoit, et ensuite il pourvoit aussi pour le feu qui a pour but de donner une bonne odeur au sacrifice.

Transcript de l’épisode #8

Salut tout le monde. J’espère que vous allez bien. Avant de commencer, j’aimerais vous parler 2 secondes du site Taparolemoncoeur.com parce que oui, c’est aussi un site. Alors j’y ajoute surtout les épisodes du podcast avec du contenu en plus. Il y a quelques articles aussi. N’hésitez pas à y aller car vous pouvez laisser des commentaires et j’essaie d’y répondre le mieux possible. 

En tout cas, aujourd’hui je vais partager avec vous mon étude du chapitre 3 du livre Lévitique. Et je vous avoue que cela n’a pas été simple pour moi de l’étudier. En fait, pour déterminer quel livre étudier, j’ai une petite liste de tous les chapitres de la Bible regroupés par type. C’est une méthode très cartésienne. Sur une feuille, j’ai marqué tous les noms des livres, et je les ai regroupé, la loi ou le pentateuque, c’est-à-dire les 5 premiers livres de la Bible, les livres historiques, poétiques, les prophètes, les Evangiles, les Actes, les Epitres de Paul, ensuite Jacques, Pierre, Jean, Jude et Apocalypse. Et en face, je mets une barre pour chaque chapitre étudié. Ça me permet d’avoir une vision globale de ce que j’ai étudié et surtout de voir tout de suite, ce que je n’ai pas étudié. Et une fois ça fait, je laisse l’Esprit me guider vers le Livre, puis vers le chapitre.

Et là, c’était Lévitique. Donc j’ai dit ok, allons dans Lévitique.

Du coup, je commence au début, puis rapidement je survole les 2 chapitres, et l’Esprit me dit de m’arrêter au chapitre 3. Le titre, dans ma Bible, c’est Les sacrifices d’actions de grâce et ça m’a parlé. Et ensuite, je lis le chapitre, et là c’est le drame. Je me dis, mais qu’est-ce que je vais bien pouvoir apprendre dans ce chapitre. Ca m’a semblé tellement inaccessible, tellement loin. Tout ce descriptif sur les sacrifices d’animaux, tels types d’animaux, sans défaut, de telle manière, puis répandre le sang à tel endroit. Ce que j’ai ressenti c’est un peu comme quand on arrive à une soirée où on a pas tout à fait sa place, et on se dit, mais qu’est-ce que je fais là ? J’ai failli quitter cette soirée pour aller à une autre soirée plus abordable, pour aller étudier autre chose. Mais ensuite je me suis rappelée que si l’Esprit m’avait emmené à cette soirée, c’est certainement parce que, non seulement, j’y avais ma place. Mais aussi, que Jésus était à cette soirée et surtout qu’Il avait quelque-chose à me dire. Donc je prends mon courage à deux mains, et aussi inconfortable que ce soit, je reste à la soirée, je reste dans Lévitique et je demande à Dieu qu’Il m’accompagne par son Esprit pour voir, entendre, apprendre. 

Je vais renouveler cette prière pour cette fois et toutes les fois où l’Esprit de Dieu devra m’accompagner pour étudier, traverser une situation inconfortable ou même périlleuse.

Gardons les yeux fixés sur Jésus pour nous rappeler que grâce à Lui, nous faisons partie de son peuple, et qu’Il n’y a aucun texte de la Bible qui nous ai fermé, au nom de Ton Fils Jésus, amen.

Donc je vais lire Lévitique 3. 

Dieu est en train de donner, de confier sa Loi à Moïse. Nous sommes au moins deux ans après la sortie d’Egypte, comme indiqué dans Exode au chapitre 40 verset 17. Dieu parle à Moïse dans la tente d’assignation qui est en dehors du camp, comme expliqué dans Exode au chapitre 33, verset 7. Cette tente d’assignation était composée de 3 parties, l’extérieur, là où les sacrifices devaient être faits, puis ensuite il y avait la tente en elle-même composée de 2 parties. Une première partie, comme un vestibule. Et puis le saint des saints, là où Moïse se trouve, dans la présence de Dieu. C’est compliqué à décrire à l’oral. Sur Youtube vous avez plusieurs videos avec des reconstitutions de ce tabernacle en prenant les mesures utilisées à l’époque. C’est hyper intéressant de le voir et ça permet de se faire une petite idée de ce à quoi cela devait ressembler.

Je vous encourage vraiment à aller voir, je vais mettre quelques liens dans les notes.

Et ce qui est frappant, c’est que c’est pas si grand que ça en fait. Mais c’est normal, parce qu’Israël était en mouvement, ils étaient en route vers la Terre Promise. Ils avaient donc besoin de pouvoir monter et démonter le campement et aussi la tente relativement facilement. Comme des nomades. Bref, je vous encourage vraiment à aller voir. Dans ce passage d’Exode 33 verset 7, on voit aussi que, dès que Dieu appelle Moïse dans la tente, le peuple ne vaquait pas à ses occupations, ils attendaient à l’entrée de la tente, et adoraient. 

Donc voilà, Moïse est appelé par Dieu dans la tente et le peuple est autour de la tente, adorant Dieu en attendant que Moïse sorte avec le message transmis par Dieu. 

Que veut dire assignation dans la tente d’assignation ?

Dans notre dictionnaire, voici quelques définitions. Même si j’ai utilisé un dictionnaire profane, j’ai trouvé que les définitions pouvaient quand même éclairer ce texte.

Premièrement, assignation c’est l’action d’assigner. Ok merci, mais encore? Ensuite, c’est la citation à comparaitre devant une autorité judiciaire. Et c’est bien ce qui arrive là, Moïse est cité à comparaitre devant l’autorité, non pas judiciaire, mais divine. 

Et les définitions d’assigner: le lui donner en partage. Le désigner comme devant lui être attribué. C’est pas mal ça. Assigner quelqu’un à un poste, l’établir à ce poste. C’est bien Dieu qui a établi Moïse à son poste. En définitions, il y a aussi: Assigné à résidence, contraindre quelqu’un à résider en un endroit déterminé. Comme Dieu assigne le peuple d’Israël à résidence, ils attendent l’ordre de Dieu pour lever le camp et pour s’arrêter. Il y a aussi Assigner quelqu’un en justice, inviter quelqu’un à comparaître en justice. 

On voit bien qu’on entre dans le domaine de la loi, du judiciaire, mais pas humaine ici, bien divine.

Dieu assigne le peuple à résidence quelque part dans le désert, ensuite Il convoque Moïse, Il le cite à comparaître devant Lui-même, après l’avoir établi à ce poste de leader quelques années auparavant, pour lui donner Sa Loi. Mais pourquoi ? 

Je vais rester sur les définitions en prenant ce que le dictionnaire dit du mot « Loi »: établi par l’autorité souveraine d’une société pour l’organiser ou y maintenir l’ordre. C’est exactement ce que Dieu fait là. Qui s’est inspiré de qui ? La Loi de Dieu a été donnée à Moïse il y a minimum 3000 ans. En définition, il y a l’obligation de s’imposer. Imposé par commandement. Ordre impératif. 

En donnant sa Loi, Dieu impose son autorité souveraine sur le peuple d’Israël, et a certainement pour objectif d’organiser ce peuple, de le façonner, d’y maintenir l’ordre.

Je me demande si le peuple d’Israël se voyait comme formant un peuple à cette époque. Chacun appartenait à sa tribu, mais est-ce qu’ils se voyait globalement comme un peuple déjà ? Si non, cela pourrait être une raison supplémentaire pour laquelle Dieu a donné cette Loi, pour qu’Ils aient tous des repères communs, un ordre commun donné par son autorité, qui dépasse les éventuelles divisions qu’il aurait pu y avoir entre les tribus. Là, je ne fais qu’imaginer. 

Pour revenir au texte, la première partie de Lévitique est structurée avec ordre. Pour étudier le chapitre 3, j’ai relu Lévitique 1 à 10, parce qu’il me semble qu’on peut subdiviser ce Livre ainsi. Dans le chapitre 1 et 2, Dieu indique quelles sont les sacrifices, et quelles sont les offrandes. Il indique ce qui peut être offert en sacrifice. Et en gros, le peuple pouvait quasiment tout offrir à part les humains et les objets, je veux dire qu’il avait un choix assez large entre : le gros ou le petit bétail, les oiseaux, un gâteau cuit sur le four, de la farine, ou encore quelque-chose cuit au four sans levain et sans miel. Le tout avec du sel, pour représenter l’alliance entre Dieu et son peuple. Le fait que le peuple pouvait quasiment tout offrir témoigne de la bonté de Dieu, car quelque-part peu importe sa richesse, on pouvait offrir un sacrifice à Dieu. Tout le monde était inclus. Avec juste de la farine, on pouvait offrir un sacrifice qui pouvait plaire à Dieu. 

Donc dans Lévitique 1 et 2, Dieu parle de l’objet du sacrifice, ce qu’on sacrifie.

Dans les chapitres 3 à 5 inclus, Dieu parle de l’occasion, à quelles occasions faire ce sacrifice. Et la 1ere occasion mentionnée est l’action de grâce, ou offrande de paix dans certaines traductions. C’est intéressant je trouve que ce soit placé en premier. En 2e il y a l’expiation, en 3e la culpabilité. 

Dans Lévitique 6 et 7, il y a la manière de faire, tout le rituel autour du sacrifice, le procédé. 

Dans Lévitique 8, Dieu indique qui est chargé d’effectuer ces sacrifices et de veiller à ce qu’ils soient fait correctement, les fils d’Aaron. 

Puis dans Lévitique 9 et 10, il y a les travaux pratiques, la mise en application. 

Je trouve que c’est hyper bien construit et c’est un témoignage de l’ordre et de la rigueur de Dieu.

Mais qu’est-ce que tout cela veut dire pour moi, plus de 3000 ans plus tard ? En quoi tout cela devrait-il me changer, m’influencer, alors que grâce à Jésus, je ne vis plus sous cette loi ?

Justement en parlant de Jésus, peut-être que cela peut m’aider à davantage comprendre le sacrifice de Jésus. 

Parce que voici les questions que j’ai eu en étudiant ce chapitre 3 de Lévitique.

Pourquoi l’action de grâce est en premier ?

Que veut dire Dieu exactement par action de grâce ou offrande de paix ?

Pourquoi Dieu insiste autant de fois sur un animal « sans défaut » ? Pourquoi Dieu mentionne-t-il « mâle ou femelle » ? Pourquoi Il répète plusieurs fois les parties de l’animal à bruler avec autant de précision ?

Pourquoi Dieu répète plusieurs fois la phrase « C’est une offrande ou un sacrifice consumé par le feu, d’une agréable odeur à l’Eternel » ?

Pourquoi Dieu indique qu’il faut poser la main sur la tête de l’animal avant de l’égorger ?

Pourquoi Dieu indique aussi spécifiquement et à plusieurs reprises, que c’est l’adorateur, celui qui offre en sacrifice, c’est lui qui doit tuer l’animal ? Puis c’est le sacrificateur qui met le sang sur l’autel. 

Et une autre question qui me taraude depuis un moment, vu que j’étudie les premiers chapitres de la Loi de Dieu, pourquoi Jésus a dit dans Jean 8:17 et Jean 10:34 « votre loi » en parlant aux pharisiens. Pourquoi dit-il VOTRE loi? Alors que c’est quand même la loi de Dieu. 

Beaucoup de pourquoi…

Pourquoi l’action de grâce en premier ? Non seulement c’est une action de grâce, c’est surtout une action d’amour en premier parce que cela fait référence de ce que Dieu est, amour. Une note dans ma bible d’étude mentionne que le rituel des sacrifices d’action de grâce est le seul cadre qui permet à l’adorateur de manger une partie du sacrifice à la fin. C’est mentionné au verset 17 et dans le chapitre 7 à partir du verset 15. C’est un sacrifice qui est un acte de communion, une offrande partagée, une partie pour Dieu, une autre pour l’adorateur et les sacrificateurs. Et quelque part j’ai l’impression que cela fait écho à l’un des rituels que Jésus nous a laissé, la sainte cène. Où on coupe le pain qui représente le corps de Jésus, sacrifié, et qui est partagé entre tous les croyants. 

Parce que, qu’est-ce que cela veut dire l’action de grâce ? Rendre grâce à Dieu, être dans la présence de Dieu, être en paix avec Dieu, tellement en paix, que l’on peut partager un repas avec Dieu. Grâce au sacrifice de Jésus, je suis en paix avec Dieu. Je n’ai plus besoin d’aller égorger un agneau ou d’offrir tel ou tel sacrifice. Le sacrifice, l’agneau parfait, c’est Jésus. Et ce sacrifice est bien une action de grâce ou une offrande de paix.

Pourquoi Dieu insiste sur l’animal sans défaut, mâle ou femelle, et les parties de l’animal à bruler?  

Encore dans ma bible d’étude, il y a une note qui précise que, notamment la graisse de l’animal, était des parties qui avaient de la valeur. Un animal sans défaut aussi a de la valeur. On ne pouvait donc pas sacrifier un animal qui « n’avait pas de valeur », qui boitait ou était aveugle. En cela, il y a une exhortation à donner le meilleur à Dieu, confier les meilleures parties de sa vie, pas ce dont on ne veut plus. Le « sans défaut » est je pense aussi une référence à Jésus, un innocent n’ayant jamais péché, un homme bien portant, dans la force de l’âge à 33 ans, sacrifié, crucifié. 

Et cette formule :  « C’est une offrande ou un sacrifice consumé par le feu, d’une agréable odeur à l’Eternel » 

La manière dont c’est formulé, je comprends que ce n’est pas le sacrifice en lui-même qui est d’une agréable odeur à l’Eternel. C’est le sacrifice, consumé par le feu. C’est ce parfum là, qui est d’une agréable odeur à l’Eternel. Dieu détermine le sacrifice à offrir d’abord, il pourvoit, et ensuite il pourvoit aussi pour le feu qui a pour but de donner une bonne odeur au sacrifice. En gros, l’adorateur et le sacrificateur n’ont qu’un rôle minime. Dieu a donné l’objet du sacrifice, l’occasion du sacrifice et le feu qui qualifie ce sacrifice pour qu’elle ait une bonne odeur à ses narines, à celles de Dieu. L’adorateur et le sacrificateur doivent juste se présenter et faire comme indiqué. 

Et le sacrifice est consumé par le feu, il ne reste plus que de la cendre après, c’est aussi mentionné dans les chapitres suivants. Dieu n’a pas besoin du sacrifice en soi, c’est l’Homme, l’adorateur, qui en a besoin. Ce n’est pas comme dans certaines religions où les adorateurs offrent du pain qui est laissé aux pieds d’une statue. Là tout est consumé. Dieu n’a donc pas faim de viande ou de farine. C’est l’action de grâce ou la repentance qu’Il recherche chez l’Homme. L’Homme marque l’effet de grâce ou de la repentance sur lui par un sacrifice. 

Pour encore appuyer le fait que c’est bien le feu de Dieu qui doit être utilisé pour qualifier le sacrifice, plus tard, au chapitre 10, 2 fils d’Aaron apportent du feu de l’extérieur pour brûler le sacrifice et sont brûlés parce qu’au même moment Dieu allume le feu, seul feu qui peut être utilisé pour les sacrifices. Et en soi, cet épisode est aussi un enseignement, Dieu a tout prévu et pourvoit pour tout.

Pourquoi l’adorateur doit poser sa main sur la tête de l’animal ? Pourquoi c’est l’adorateur qui doit sacrifier l’animal? 

Par ce geste, il y a un transfert entre l’adorateur et le sacrifice. La faute est transmise sur le sacrifice dont la vie est ôtée juste après. Encore une référence à Jésus je pense. Parce que cette action, le fait de mettre sa main sur quelqu’un, un animal dans ce cas présent, m’a rappelé qu’on avait essayé à plusieurs reprises dans le nouveau testament de mettre la main sur Jésus. Les juifs cherchaient à mettre la main sur Jésus, Jean 10:39 « Là dessus ils cherchaient à encore à le saisir ; mais il s’échappa de leurs mains ». Et c’est au moment où les juifs ont réussi à mettre la main sur Jésus, c’est là qu’il a été sacrifié. C’était prévu dès le début, mais dans la symbolique, j’ai trouvé ça pas mal. 

On retrouve cette expression dans Marc aussi, au chapitre 14 verset 41 et verset 46.

Donc comment ce livre datant de plus de 3000 ans m’impacte moi, aujourd’hui en 2020 ?

Dieu me montre ici, une nouvelle fois, qu’Il est souverain. 


Il est prévoyant. Il pourvoit le sacrifice comme il l’a fait avec Abraham au lieu de son fils Isaac. Dieu pourvoit. 

Dieu « qualifie » le sacrifice. Sans l’action de Dieu, le sacrifice est nul. A l’époque déjà, les oeuvres n’étaient pas source de qualification. Dans cette première loi, la notion de partage, de communion, de paix avec Dieu, sans qualification par les oeuvres est mentionné. Ce n’est que plus tard que Dieu introduira une notion d’état de coeur, de disposition du coeur. Parce que ce n’est pas le sacrifice en soi qui est important ici, mais bien la disposition du coeur de l’adorateur. 

Dieu commence par une loi basée sur la grâce.

Il prend le peu que nous avons et c’est Lui qui le transforme en odeur qui lui est agréable. Cela ne veut pas dire que je donne à Dieu seulement le minimum. Au contraire, Dieu m’exhorte à donner ce qui a le plus de valeur à mes yeux. Dieu m’invite à le lui confier pour qu’il le transforme Lui en sacrifice d’une agréable odeur à ses narines. 

Dans ce sacrifice, il me faut un intermédiaire. A l’époque c’était les sacrificateurs. A mon époque, le sacrificateur c’est Jésus. Le sacrifice c’est Jésus aussi. Moi, je ne fais que mettre la main sur Lui, ou plutôt je ne fais que mettre ma main dans sa main. 

Il me reste une question, pourquoi Jésus a dit « votre loi » ?

Une des hypothèses que m’a inspiré ce début de Lévitique, c’est que les sacrifices n’ont pas pour objectif de glorifier l’adorateur. L’adorateur n’était pas censé pouvoir se vanter de pouvoir offrir un agneau en sacrifice plutôt que de la farine. C’est Dieu qui qualifie le sacrifice. Le sacrifice n’est valable que grâce au feu de Dieu. Et c’est Dieu qui doit être glorifié à l’occasion de ce sacrifice. Et en plus, on ne parle pas d’oeuvres. Dieu parle d’un sacrifice qui sera réduit à poussière. 

Dans Jean 10 notamment, Jésus explique que les pharisiens utilisent la loi pour se glorifier eux-mêmes par leurs oeuvres.

Et en cela, ils ajoutent à la Loi quelque-chose qui n’y était pas initialement. N’est-ce pas donc pour cela que Jésus explique que c’est devenu « leur loi » et non plus la Loi de Dieu telle qu’elle était prévue initialement ? 

Merci Seigneur parce que c’est bien Toi qui m’a conduit à travers l’étude de ce chapitre. A mes yeux, je ne voyais rien qui pourrait me parler à travers ce Livre, mais qui à la lumière de ton sacrifice Jésus, grâce au Saint-Esprit, ce texte devient accessible à ma compréhension dans ma vie d’aujourd’hui en 2020. Au nom de ton fils Jésus, Seigneur, je te rends grâce pour ça. Amen.

Et merci à vous de m’avoir écouté. J’espère que vous en sortirez inspirés vous aussi. C’est tout ce que je souhaite. Retrouvons-nous sur mon site ou bien sur Instagram, ou bien envoyez moi un mail. Taparolemoncoeur.com pour le site, [email protected] par mail et @taparolemoncoeur sur Insta. 

Je vous souhaite une très très bonne journée, dans la grâce et la présence de Dieu. Soyez bénis !