Retrouvailles avec Dieu | Luc 15

Cet article est rattaché à l’épisode #1 du podcast Ta Parole Mon Coeur que vous pouvez retrouver ici et ci-dessous

En étudiant le chapitre 15 de l’Evangile de Luc, le Saint-Esprit m’a permis d’en apprendre plus sur Dieu et sur comment Dieu me voit. Voici 5 enseignements sur comment Dieu me voit et comment Dieu voit tout ceux qui croient en Lui. 

Dans ce chapitre, Jésus répond aux accusations des religieux de l’époque, parce qu’il osait manger avec des pêcheurs notoires, en leur proposant 3 paraboles : la brebis perdue, le drachme perdu et l’une des paraboles les plus connues, le fils prodigue.

On retrouve dans les 3 passages les termes « perdus » et « trouvés » ou « retrouvé ». On pourrait en effet penser que Jésus parle 3 fois de la même chose, mais avec des images différentes. Donc qu’il parle 3 fois de la joie de Dieu lorsqu’un pécheur reconnait son état de pêcheur puis se repend. 

Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé ma brebis qui était perdue. De même, je vous le dis, il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent, que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de repentance.

Luc 15:6-7 La brebis perdue

Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé la drachme que j’avais perdue. De même, je vous le dis, il y a de la joie devant les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se repent.

Luc 15:9-10 La drachme perdue

Il fallait bien s’égayer et se réjouir, parce que ton frère que voici était mort et qu’il est revenu à la vie, parce qu’il était perdu et qu’il est retrouvé.

Luc 15:32 Le fils prodigue

Mais il y a certaines différences qui en disent long sur ce que Jésus veut dire. Et qu’il ne parle pas seulement de mon état de perdue à trouvée.

Dieu me connaît

Dans la première parabole, Jésus parle d’un troupeau de 100 brebis dans lequel il en manque une. Voici une image avec un certain nombre de brebis, seriez-vous capable de les compter ? Et s’il en manque une, seriez-vous capable de savoir laquelle est manquante ? Moi non! 

Brebis Evangile Luc chapitre 15

Cela me fait penser au film avec Louis de Funès, La Folie des grandeurs, je vous laisse regarder l’extrait ! 

Il connait tellement son trésor, il est tellement attaché à son argent, qu’il sait reconnaitre rien qu’au son, qu’il manque une pièce. 

Quelque part, l’idée est un peu la même ici. Dieu connait tellement son troupeau. Et non seulement il connait son troupeau dans son ensemble, il connait tellement chacune de ses brebis individuellement, il connait ses caractéristiques, ses spécificités, qu’il est capable de savoir qu’il lui manque une brebis et laquelle. 

J’ai de la valeur aux yeux de Dieu

Pour poursuivre sur les monnaies, dans la 2e parabole, les dix drachmes ont une importance. Parce que dix drachmes à l’époque c’était le salaire par jour d’un ouvrier agricole. Et ce n’était pas un travail dans un bureau, c’était une journée de travail rude, sous la chaleur. Donc dix drachmes, cela a de la valeur. Il fallait travailler dur pour obtenir 10 drachmes. Jésus me révèle ici que j’ai de la valeur aux yeux de Dieu. J’ai de la valeur aux yeux de Dieu. Il ne veut pas me perdre. Et s’il m’a perdu, il me cherchera, dans tous les recoins pour me retrouver. Et une fois que j’ai été retrouvé, c’est la joie. 

J’ai une part dans l’héritage de Dieu, car je suis une fille de Dieu en Christ

Dans la 3e parabole, le fils prodigue. J’ai été interpellée par le verset 12 :

Le plus jeune dit à son père: Mon père, donne-moi la part de bien qui doit me revenir. Et le père leur partagea son bien.

Luc 15:12

Si on regarde ce verset négativement, le cadet agit comme si son père était mort en demandant, alors que son père est toujours vivant, la part d’héritage qui lui revient. Mais en prenant ce verset plus positivement, et en se concentrant sur la réaction du père, le fait que le père lui donne sa part d’héritage, cela veut dire que le fils, qu’il soit perdu ou non, qu’il le mérite ou non, a le droit à une part d’héritage. 

J’ai le droit à une part de l’héritage de mon Père céleste. Et je vous avouerai que c’est une idée sur laquelle je médite parce que je ne comprends pas encore complètement ce que cela veut dire, je ne saisi pas pleinement ce que cela veut dire. Je vais continuer à prier, à étudier la parole pour davantage saisir ce que cela veut dire et peut-être que cela deviendra un épisode à part entière. 

Cet héritage est à prendre avec beaucoup d’humilité et de révérence car je n’ai rien fait pour le mériter. Pire, je ne le mérite pas. Et pourtant, grâce à l’amour de Dieu, grâce au sacrifice de Jésus, j’ai pleinement part à l’héritage de Dieu. Et ce que cette parabole dit aussi à mon avis, c’est que le père n’a pas besoin de mourir pour donner à ses fils leur part d’héritage. Dieu est bel et bien là, et il est tellement grand, universel, infini, que son héritage, je l’ai maintenant. 

Cet héritage n’est pas pécunier. Ce n’est pas de l’argent. Je pense que c’est spirituel. Le Saint-Esprit me guidera vers une meilleure compréhension de ce que cela veut dire être héritier de Dieu en Christ.

Dieu veut qu’il y ait une relation entre Lui et moi : d’abord des retrouvailles, puis une relation saine et entretenue

Pour terminer, dans mon coeur, depuis quelques temps, j’ai cette idée de relation. Que Dieu veut avoir une relation avec moi. Notre Dieu est un Dieu relationnel. Et je trouve que ces 3 paraboles, et surtout la dernière en fait le montre bien. On le voit dans les 2 première paraboles avec les fêtes qui sont données lorsqu’un pêcheur se repent. Ce n’est pas une nouvelle que Dieu garde pour lui, mais qu’il partage avec qui veut entendre. Dans les 2 premières paraboles, Jésus parle de « perdu » et « trouvé » alors que dans la 3e parabole, Jésus parle de perdu et « retrouvé ». Et je me suis demandée, pourquoi changer le terme. Il aurait très bien pu utiliser « trouvé », cela marché aussi. Dans cette 3e histoire, Jésus essaie peut-être de mettre la relation avec le Père en avant. Parce que dans cette 3e parabole, Jésus parle d’humains, de relations humaines entre un père et son fils, alors qu’avant il a parlé d’animaux et d’objets, peut-être que là il veut souligner le caractère relationnel de Dieu. Ce sont des retrouvailles, une réconciliation. J’étais perdue et je suis retrouvée. J’ai eu des retrouvailles avec Dieu. Je suis réconciliée avec Dieu. 

Pour qu’il y ait des retrouvailles il faut 2 personnes

Et dernière pensée, pour qu’il y ait retrouvailles, il faut qu’il y ait 2 personnes, 2 parties actives pour se retrouver. Le Père fait un pas vers moi, vers nous, par l’intermédiaire de Jésus. Et moi, nous faisons un pas vers le Père, c’est tout le cheminement qui mène à notre conversion. Et c’est tout le cheminement qui vient après lorsque nous nous laissons faire et nous le laissons marcher avec nous et en nous dans tous les aspects de nos vies.

Quelle merveille, quel trésor pour mon coeur et mon esprit que de savoir la valeur que j’ai aux yeux de Dieu : il me connaît personnellement et je fais partie de son troupeau. J’ai de la valeur à ses yeux. Je suis une fille de Dieu en Christ et j’ai le droit à une part de son héritage. Dieu a organisé des retrouvailles entre Lui et moi, entre Lui et nous. Il veut entretenir une relation saine avec moi et avec toute personne qui croit en Lui.